25.5.09

Lectures new yorkaises




J'ai visité New York il y a bientôt 15 ans. Ado mal dégrossie, j'arpentais, blouson de base-ball vert sapin sur le dos et permanente défraîchie en guise de coiffure, la labyrinthique Manhattan. Je caresse le souhait d'y retourner, peut-être avant mes 30 ans.
J'ai changé : un goût vestimentaire un peu plus sûr et une chevelure raide, un regard forcément moins naïf mais avec, je l'espère, davantage de perspective. La Grosse Pomme aussi. Le tristement historique 11 septembre y a laissé une cicatrice éternelle.
Depuis la fin de l'hiver, mes lectures me plongent dans l'atmosphère new yorkaise. Au gré de cadeaux : Tout ce que j'aimais de Siri Hustvedt, Seul dans le noir de Paul Auster; un achat : La Belle vie de Jay Mc Inerney et un prêt, Elégie pour un américain, le dernier ouvrage de Mme Hustvedt-Auster.
Si le lien entre les fictions du couple Auster-Hustvedt sont évidentes, le parallèle avec Inerney est aussi flagrant. Les héros sont un peu plus artistes chez les premiers, plus matérialistes chez le second.
J'apprécie le contexte, les questionnements, les réflexions, les cheminements, les errances new yorkaises... Avec un penchant marqué pour Tout ce que j'aimais de Siri Hustvedt, le plus abouti et le plus dense des quatre ouvrages cités.
Je crois que lorsque j'aurais fini, je m'attaquerais à un Romain Gary. Je quitterai New York pour mieux y retourner. Par un roman ou peut-être autrement.

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