28.2.09

Une affaire de perspective

C'est un fait, chacun ses spécialités. La pédiatrie, le poulet basquaise, le point de croix... Chacun son ou ses domaines de prédilections. L'Afrique n'est pas le mien. Entendons-nous bien, je n'ai rien contre, j'aurai même tout pour (ah ! ces formules toutes faites que l'on utilise afin d'être sûr du politiquement correct, comme ici, tandis qu'elle ne veulent rien dire au fond... Mais c'est un autre débat, je reviens vers vous - SIC !), seulement mes inclinations naturelles ne me font pas pencher en direction de ce continent.

Et puis, happée par un chemin de traverse, mon attention vers lui fut récemment attirée. Ce chemin fut la Fondation Cartier Bresson et la photographie de Guy Tillim. Après une série de visites dédiées à la photographie de l'Amérique du Nord, très en vogue cette saison à Paris semble-t-il (pour ne citer que quelques noms l'américain Walker Evans, sa compatriote Lee Miller -ouais, bof- et le suisse Robert Frank), c'est l'Afrique qui s'expose à travers le travail de M. Tillim : Avenue Patrice Lumumba et Jo'burg .


La seconde série est celle qui m'a réellement interpelée. Tillim se sert, avec brio, de son appareil comme d'un témoin de la réalité sociale de l'Afrique d'aujourd'hui. Jo'burg me toucha davantage, peut-être à cause du fait que je n'avais pas en tête l'image de l'Afrique du Sud qu'il représente ici. Même si elle n'en est qu'une infime partie, je me dois d'avouer que je ne l'avais pas imaginée. Quand la photographie ouvre le regard...


Alors certes, le travail de retouche réalisé par le photographe est somme toute important, même pour des non-initiés, mais à ceux qui ne seraient pas convaincus, je rétorquerais que le grain et la lumière sont les outils de Tillim afin de mieux faire passer son message et de mettre ce dernier au mieux en exergue.



Jusqu'au 19 avril 2009 à la Fondation Cartier-Bresson, plus d'information :

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