23.2.09

Celle qui ne voulait pas revenir


Par ici le sang teinté d'atrabile (yummy), je viens crier mon amour pour Séville et ses orangers...!

C'est le coeur bien gros que j'ai supporté hier soir les turbulences de l'avion qui nous ramenait vers notre ville, certes adorée, mais quelque peu pâlotte.

La question étant désormais de savoir comment relater ce coup de foudre sans verser dans les clichés. Là-bas azulejos, flamenco et tapas sont apparus comme une évidence, authentique. Visiter Séville en février fût une idée probablement assez judicieuse, car la surexploitation des icônes andalouses semble proche, prête à bondir sur les touristes, que j’imagine venir en masse lors de la haute saison. De plus, le climat est en ce moment idéal!

Je peux donc me souvenir tranquillement des petits-déjeuners paisibles et ensoleillés sur le toit de l’hôtel au coeur du Barrio Santa Cruz. De la beauté des jardins de l’Alcazar et de la sérénité qui s’en dégage. Du visage enfantin de la danseuse de flamenco qui se transforme en tête d’aigle (ou de faucon? Avis aux spécialistes) lorsqu’elle s’adonne à son art. Des pommes caramélisées à la fleur de sel et des fraises poivrées du bar à tapas.

On m’indique que je frôle la surdose d’atrabile, assombrie par une menace poétique de mauvaise qualité. Je conclus donc en me substituant au meilleur slogan digne de l’office de tourisme: allez-y!

Hôtel La Musica de Sevilla
Casa de la Memoria de al-Andalus
Bar Europa
- C/Siete Revueltas 35

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