3.4.09

Vingt mille lieues... ou beaucoup moins

Notons deux types d'évasion majeures.

La grande tout d'abord. Celle qui fait plier bagages, prendre l'avion, décaler parfois même les horaires. La grande évasion prend et avale tout entier qui veut se laisser faire, loin des habitudes du quotidien.

Et la petite évasion. Moins remuante de prime abord mais pleine de vertus tout de même. Celle qui ne nécessite qu'une poignée d'heures calées entre deux journées de labeur.

Hier, je me suis petit-évadée au forum des Images, dans le cadre du Festival Nemo, rendez-vous des nouvelles images et de la création multimédia pour deux séances : un Panorama International, florilège de films courts, ludiques, poétiques, touchants ou drôles. Certains séduisent, d'autres intriguent, quelques uns touchent moins et si les sentiments varient selon la sensibilité du spectateur lorsque les lumières se rallument, aucune trace de déception sur les visages. Puis AntiVJ, une performance live, musique + projection 3D ... et gros ratage. Outre des problèmes techniques majeurs, la prestation visuelle manquait d'intérêt.
Parfois, même lorsque l'on s'évade très loin, la déception peut être au rendez-vous, la visite foirée.
Le Festival Nemo a au minimum 2 immenses mérites : son accès gratuit dans la limite des places disponibles et le bien qu'il fait à l'imagination. Un événement dont on ressort transporté dans d'autres dimensions.
Allez-y - mais pas tous, j'ai horreur quand c'est bondé ! -, évadez-vous.

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